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Ne jamais « répondre à tous » quand un e-mail est envoyé à 90 000 personnes

Billet de blog.

Le Monde.fr

Les employés de la banque américaine Wells Fargo ont compris la leçon.

Publié le 02 juin 2016 à 11h37, modifié le 02 juin 2016 à 10h31

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V oilà pourquoi il ne faut jamais « répondre à tous » à un e-mail professionnel. Un mail interne à la banque américaine Wells Fargo, envoyé la semaine dernière à 90 000 personnes, a été l’origine d’un ralentissement de ses services informatiques.

Plusieurs employés de la branche de Charlotte ont répondu, en mettant en copie les 89 999 autres personnes, ce qui a provoqué un « bouchon » informatique, avec jusqu’à quatre millions de mails à traiter au pire moment, selon un rapport interne consulté par le Charlotte Observer .

Les retards n’ont pas été dramatiques, « des difficultés techniques mineures » , selon un porte-parole. Mais l’incident a été jugé assez sérieux pour mériter une enquête interne, et un message de la direction rappelant que ça ne sert à rien de « répondre à tous ».

Vraiment, ne le faites jamais. Ça ne sert à rien.

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Accueil Tous les numéros 129 Varia Endiguer la vague. Les ressorts d...

Endiguer la vague. Les ressorts du discours anti-populiste dans le journal Le Monde (2016-2017)

Cet article fait l’analyse d’un corpus comprenant l’intégralité des articles du journal Le Monde consacrés au populisme en 2016-2017. Il s’inscrit dans la littérature s’intéressant à la « populologie », cet ensemble de discours académiques, politiques et médiatiques qui prennent le populisme comme objet. Combinant la textométrie et l’étude des métaphores, il montre comment les modes de désignation et de représentation péjoratifs dont le populisme fait l’objet véhiculent et renforcent les écueils du discours anti-populiste dominant.

This paper analyses a corpus including all the articles published in the French newspaper Le Monde between 2016-2017 on the topic of populism. It builds on the literature that focuses on “populology”, i.e . the nexus of academic, political and media discourses taking populism as their object. Through the combination of lexicography and metaphor analysis, it shows how the pejorative modes of designation and representation of populism convey and reinforce the pitfalls of the dominant anti-populist discourse.

En esto artículo, se lleva a cabo un análisis de la totalidad de los artículos publicados en el periódico francés Le Monde en 2016-2017 sobre el populismo. El artículo se inscribe en la literatura dedicada a la «populología», es decir el conjunto de discursos académicos, políticos y mediáticos sobre el populismo. Integrando la lexicografía y el análisis de las metáforas, muestra cómo las formas peyorativas de denominación y representación del populismo difunden y fortalecen los escollos del discurso antipopulista dominante.

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Aperçu du texte

Introduction.

Les sciences sociales, parties prenantes des phénomènes qu’elles étudient, contribuent souvent malgré elles à les façonner. Les objets de ces disciplines peuvent difficilement être appréhendés indépendamment des discours savants qui cherchent à les décrire, à les analyser et à les expliquer. Contrairement à ce qu’affirme l’adage populaire, le sage ne peut donc se contenter d’observer la lune. Il doit également analyser le mécanisme de sa désignation et de sa construction en tant qu’objet ; il doit regarder le doigt qui la vise. Nul concept n’incarne mieux cette condition réflexive des sciences sociales que celui de populisme, omniprésent aussi bien dans le débat public que dans le champ académique, où il nous renseigne souvent moins sur les phénomènes qu’il est censé désigner que sur les acteurs qui l’emploient (D’Eramo, 2013, p. 8).

Le populisme reste aussi vague dans le débat public qu’il est notoirement imprécis aux yeux des politistes. Même le relatif consensus qui s’...

Pour citer cet article

Référence papier.

Arthur Borriello , « Endiguer la vague. Les ressorts du discours anti-populiste dans le journal Le Monde (2016-2017) » ,  Mots. Les langages du politique , 129 | 2022, 101-123.

Référence électronique

Arthur Borriello , « Endiguer la vague. Les ressorts du discours anti-populiste dans le journal Le Monde (2016-2017) » ,  Mots. Les langages du politique [En ligne], 129 | 2022, mis en ligne le 01 janvier 2025 , consulté le 08 avril 2024 . URL  : http://journals.openedition.org/mots/30080 ; DOI  : https://doi.org/10.4000/mots.30080

Arthur Borriello

Cevipol, F.R.S.-FNRS, Université libre de Bruxelles

Articles du même auteur

• Les métaphores de l’austérité. Abolition et préservation de l’autonomie du champ politique dans les discours de crise en Italie et en Espagne [Texte intégral] The metaphors of austerity. Abolishing and preserving the autonomy of the political field in the discourses of crisis in Italy and Spain Las metáforas de la austeridad. Abolición y preservación de la autonomía del campo político en los discursos de crisis en Italia y España Paru dans Mots. Les langages du politique , 115 | 2017

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Le monde en 2016

Par Nicolas Barré

Que nous réserve 2016 ? Il est facile de dresser la liste des catastrophes possibles sinon probables, à la lumière des événements de ces tout derniers jours : de nouveaux attentats terroristes comme on en déjoue en permanence, un embrasement du Moyen-Orient sur fond de rivalités exacerbées entre l'Arabie saoudite et l'Iran, un krach obligataire mondial provoquant une crise financière bien pire que celle de 2008, une chute dramatique de la croissance en Chine entraînant des troubles sociaux majeurs, voire une guerre chaude en Asie, l'éclatement de l'Union européenne après la sortie du Royaume-Uni, une crise alimentaire, des déplacements de population et des morts dus aux dérèglements de plus en plus flagrants du climat... A toutes ces catastrophes, dont la liste n'est pas exhaustive, il est possible d'appliquer une probabilité relativement élevée. Les rivalités, les pulsions de guerre et l'égoïsme des nations sont des forces puissantes. Il s'en faut de peu qu'elles ne conduisent le monde vers l'abîme. Face à ces dangers, nous avons évidemment le devoir d'être lucides. Mais d'autres forces, heureusement, incitent à l'optimisme. Nous avons, en effet, la chance de vivre la plus grande vague de progrès de toute l'histoire de l'humanité. Jamais les connaissances n'ont été autant partagées. Jamais le monde n'a connu, grâce aux technologies de communication, un tel foisonnement dans l'échange des idées. Partout, les chercheurs sont en contact permanent. La moindre avancée en médecine à Sydney est instantanément connue, partagée, échangée, évaluée et en fin de compte améliorée à Paris, Boston ou Shanghai. La communauté des chercheurs ne fait qu'un à l'échelle de la planète. Nous vivons dans un monde où l'innovation s'accélère, comme en témoigne l'augmentation du nombre de brevets, car le processus même de fabrique de l'innovation gagne chaque jour en efficacité. Cette vague de créativité intense, comme toutes les vagues technologiques de l'histoire, est source de déstabilisation des économies et d'angoisse pour l'avenir : on perçoit toujours mieux la fragilisation de l'écosystème existant que l'émergence d'un nouveau. On voit bien les emplois détruits ou ceux qui risquent de l'être, on ne sait pas encore toujours par quoi ils seront remplacés ni s'ils le seront tous...

Ces inquiétudes proviennent du fait que l'on se trompe sur la nature de cette phase historique de destruction-création schumpéterienne. On mesure encore mal, en effet, le potentiel de ces innovations sur la croissance : aucune statistique ne rend compte de l'impact d'une recherche Internet gratuite sur la productivité. Or à l'évidence, il est considérable. Que nous réserve 2016 ? Plus d'innovations, des frontières technologiques repoussées. En un mot, du progrès et des raisons de croire en un monde meilleur.

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Rétrospective : 16 événements qui ont marqué l'international en 2016

Couvertures de journaux européens au lendemain des attentats terroristes à l'aéroport de Bruxelles

Photo : Getty Images / Philippe Huguen

Prenez note que cet article publié en 2016 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Les choix des électeurs ont été à l'avant-plan cette année, avec l'élection de Donald Trump, aux États-Unis, et le vote en faveur du Brexit, au Royaume-Uni. La guerre en Syrie s'est poursuivie, toujours plus sanglante, entraînant l'exode de dizaines de milliers de personnes.

1. 1ER FÉVRIER, LE ZIKA DÉCLARÉ UNE URGENCE MONDIALE

Le moustique Aedes aegypti transmet le Zika, ainsi que la dengue et le chikungunya.

Photo : Associated Press / James Gathany

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) déclare que le virus Zika est une « urgence de santé publique de portée internationale ». Le virus, considéré comme plutôt bénin au départ, s’est propagé à une vitesse fulgurante dans la région des Amériques, et les chercheurs ont constaté qu’il pouvait entraîner des atteintes neurologiques, notamment des microcéphalies chez les nouveau-nés.

En novembre, à la suite d'une campagne majeure de prévention, l’OMS a estimé que le Zika n’était plus une urgence mondiale, mais que la lutte et la recherche devaient se poursuivre à long terme. Le virus est toujours présent dans quelque 70 pays, dont 55 au stade épidémique et 5 où sa transmission est permanente. - https://bit.ly/2hAZwRx   (Nouvelle fenêtre)

2. 18 MARS, ACCORD ENTRE L’UNION EUROPÉENNE ET LA TURQUIE SUR LES MIGRANTS

Des réfugiés et migrants secourus en mer par la garde côtière grecque attendent d’être transférés au centre d’enregistrement de Moria après leur arrivée au port de Mytilene, sur l’île de Lesbos, le 22 mars 2016.

Photo : Reuters / Alkis Konstantinidis

Cette entente, qui prévoit que les migrants irréguliers débarqués en Grèce soient renvoyés en Turquie, vise à mettre fin à la plus grave crise migratoire qu’ait connue l’Europe depuis 1945. Malgré une baisse notable du nombre d’arrivées depuis la signature de l’accord, plus de 374 000 migrants sont entrés dans l’Union européenne en 2016.

Les tensions se sont accrues pendant l’année, notamment en Allemagne, où plus de 700 agressions sexuelles attribuées à des demandeurs d’asile ou des migrants illégaux ont eu lieu à Cologne et à Hambourg dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier 2016. Une série d’attentats perpétrés au cours de l’été par des étrangers récemment arrivés au pays a également contribué à un durcissement identitaire. - Radio-Canada.ca/migrants

3. 22 MARS, L’EUROPE CIBLÉE PAR LES DJIHADISTES

La série noire d’attentats meurtriers revendiqués par le groupe armé État islamique (EI) se poursuit en Europe. C’est d’abord la Belgique qui est touchée, le 22 mars, lorsqu’un commando terroriste passe à l’action à l’aéroport de Bruxelles et dans une station de métro, tuant 35 personnes et en blessant 340 autres. Quatre mois plus tard, à Nice, dans le sud de la France, le conducteur d’un camion fonce sur la foule rassemblée pour la célébration du 14 juillet, faisant au moins 86 morts et 286 blessés. Cet événement survient un mois après l’assassinat d’un policier et de sa compagne, à Magnanville, et quelques jours avant l’égorgement d’un prêtre dans une église à Saint-Étienne-du-Rouvray.

L’EI est également soupçonné d’être l’instigateur de plusieurs attentats-suicides en sol turc, dont celui qui a tué 12 personnes le 12 janvier, dans le quartier touristique d’Istanbul, et celui qui a fait 42 morts à l’aéroport de la métropole turque le 28 juin. - Radio-Canada.ca/bruxelles

4. 24 MARS, RADOVAN KARADZIC CONDAMNÉ POUR GÉNOCIDE

L'ancien leader des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic, a été reconnu coupable de génocide par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie le 24 mars 2016.

Photo : Reuters / Robin van Lonkhuijsen

Le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) condamne l'ex-président des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic, à 40 ans de prison. Le tribunal a reconnu sa responsabilité personnelle dans le massacre de Srebrenica, où 8000 hommes et adolescents musulmans ont été tués par des séparatistes bosno-serbes, en juillet 1995. Le TPIY a également établi que M. Karadzic était coupable de persécutions, meurtres, viols, traitements inhumains et transferts forcés - notamment pour le siège de Sarajevo, au cours duquel 11 500 personnes sont mortes - et de crimes contre l'humanité dans plusieurs municipalités de Bosnie. M. Karadzic a interjeté appel de sa condamnation. - https://bit.ly/2htfc5Q

5. 3 AVRIL, LA FUITE DES PANAMA PAPERS

La bâtisse où se trouvent les bureaux de Mossak Fonseca, à Panama.

Photo : Getty Images / Joe Raedle

Une fuite de 11,5 millions de documents révèle l'utilisation de paradis fiscaux par des chefs d'État, des athlètes professionnels, des milliardaires et des narcotrafiquants. L’information, publiée par le Consortium international des journalistes d'enquête (ICIJ), étale au grand jour les structures extraterritoriales confidentielles dont bénéficient plus de 200 000 clients d'un des plus importants fournisseurs de sociétés-écrans au monde, le cabinet panaméen Mossack Fonseca. Le premier ministre de l'Islande, Sigmundur David Gunnlaugsson, qui fait partie des 128 politiciens dont les noms ont été cités, démissionne deux jours après les révélations. - https://bit.ly/2giyJox

6. 10 MAI, LA GUERRE ANTIDROGUE DU PRÉSIDENT DES PHILIPPINES

Le président des Philippines, Rodrigo Duterte, s’adresse à des travailleurs philippins rapatriés de l’Arabie saoudite, à leur arrivée à l’aéroport Ninoy Aquino, à Manille, le 31 août 2016. À ses côtés se trouve le ministre des Affaires étrangères des Philippines, Perfecto Yasay.

Photo : Reuters / Erik de Castro

L’ancien maire de Davao, qui s’est fait élire le 10 mai en promettant de ramener l'ordre dans le pays en tuant les criminels, n’a pas tardé à mettre en pratique ses engagements. Depuis son investiture, plus de 3300 personnes ont été tuées par des policiers et des assaillants non identifiés, dans le cadre d’une campagne de « nettoyage » des criminels et des drogués. Rodrigo Duterte, qui a traité de « fils de putes » le pape François et le président américain, Barack Obama, a aussi soutenu qu’il serait « heureux de massacrer » des millions de drogués, tout comme « Hitler a massacré [des] millions de Juifs ». - https://bit.ly/2hfZNJt

7. 12 JUIN, ATTENTAT CONTRE LA COMMUNAUTÉ GAIE D'ORLANDO

Un homme prend part à une veillée aux chandelles le lendemain de la tuerie au Pulse, à Orlando, en Floride.

Photo : Reuters / Carlo Allegri

Un Américain d’origine afghane, armé d’un fusil léger, ouvre le feu dans une boîte de nuit gaie d'Orlando, en Floride, faisant 49 morts et 53 blessés. Il s’agit du pire massacre par arme à feu de l'histoire des États-Unis. On a appris par la suite que le tueur avait prêté allégeance au groupe armé État islamique, qui a revendiqué l’attaque. Des rassemblements en appui à la communauté LGBT ont lieu un peu partout dans le monde. - Radio-Canada.ca/orlando

8. 23 JUIN, LES BRITANNIQUES TOURNENT LE DOS À L’UE

Des partisans d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne célèbrent les résultats du référendum à Londres, le 23 juin 2016.

Photo : Reuters / Toby Melville

Au terme d’une campagne qui a divisé le pays, les électeurs britanniques se prononcent à 51,9 % pour quitter l’Union européenne (UE). La nouvelle est accueillie avec inquiétude dans les capitales européennes, qui craignent les soubresauts économiques et politiques du départ d’un des poids lourds de l’UE.

Dans les jours suivants, des milliers de Britanniques catastrophés descendent dans les rues de Londres, dénonçant notamment le manque de préparation du camp du Leave et de son chef, Boris Johnson, ancien maire de Londres. Celui-ci, qui était pressenti pour prendre le siège du premier ministre démissionnaire, David Cameron, doit s'effacer, laissant la place à Theresa May, élue chef du Parti conservateur le 11 juillet. La nouvelle première ministre prévoit activer au printemps 2017 l’article 50 du traité de Lisbonne, qui ouvre une période maximale de deux ans pour négocier la sortie de l’UE. - https://bit.ly/2gkBz1a

9. 27 JUILLET, DÉBUT DU SIÈGE D’ALEP

Un homme transporte un jeune enfant qu’il a sorti des ruines d’un bâtiment bombardé dans le quartier de Qatarji, à Alep, le 21 septembre 2016.

Photo : Getty Images / Ameer Alhalbi

L’année 2016 a été marquée par son lot d’atrocités en Syrie et en Irak. Les bombardements sur les secteurs est de la ville d’Alep, tenus par les rebelles et assiégés par les forces de Bachar Al-Assad, ont causé des centaines de victimes, en plus de détruire une vingtaine d’hôpitaux, ce que les organisations de défense des droits de l’homme dénoncent comme des crimes de guerre. En décembre, la reprise des zones rebelles par l'armée syrienne a provoqué l'évacuation de milliers de civils pris au piège.

Les forces gouvernementales, soutenues par les Russes, ont aussi avancé dans plusieurs provinces, malgré la perte de Palmyre. En Irak, le groupe armé État islamique a subi des défaites majeures. Plusieurs grandes villes, dont Ramadi et Falloujah, ont été reprises par l’armée irakienne, appuyée par la coalition. La reconquête de Mossoul, aux mains des djihadistes en juin 2014, se poursuit depuis octobre. - Radio-Canada.ca/syrie

10. 5 JUILLET, UN AUTRE NOIR ABATTU PAR LA POLICE

Manifestation à New York contre la violence policière, le 10 juillet 2016.

Photo : Reuters / Eduardo Munoz

Les morts d’Alton Sterling et de Philando Castile, des hommes noirs tués par des policiers dans des circonstances troubles, déclenchent des manifestations dans de nombreuses villes américaines. Les policiers ont eux-mêmes été victimes de violence à Dallas et à Baton Rouge, lorsque des tireurs ont tué huit représentants des forces de l’ordre et en ont blessé une dizaine. Avant d’être abattu, le meurtrier de Dallas aurait dit avoir voulu venger les violences faites aux Noirs.

Au cours de l’été, des athlètes ont manifesté leur appui au mouvement Black Lives Matter, dont le quart-arrière des 49ers de San Francisco Colin Kaepernick, qui a décidé de s'agenouiller plutôt que de se lever lors de l'hymne national américain au début des matchs. « Je ne me lèverai pas pour afficher ma fierté envers un drapeau ou un pays qui opprime les personnes noires et de couleur », a-t-il déclaré. Plusieurs athlètes l’ont imité, alors que d’autres ont dénoncé son geste. - https://bit.ly/2h5qrVn

11. 15 JUILLET, TENTATIVE DE COUP D’ÉTAT EN TURQUIE

Des militaires turcs montent la garde près de la place Taksim, à Istanbul, le 16 juillet 2016.

Photo : Reuters / Murad Sezer

La tentative de coup d’État contre le président turc, Recep Tayyip Erdogan, qui a coûté la vie à 290 personnes, a donné lieu à une purge sans précédent contre les militaires putschistes, mais aussi contre la société civile. Plus de 35 000 personnes ont été arrêtées dans les semaines et les mois qui ont suivi le putsch raté et 10 000 fonctionnaires ont été licenciés pour leurs supposées accointances avec Fethullah Gülen, un ancien allié d’Erdogan considéré par ce dernier comme l’instigateur du coup d’État.

Les médias ont également subi les contrecoups de la répression, avec la fermeture de dizaines de journaux, chaînes de télévision, agences de presse et stations de radio. Les puissances occidentales accusent le président turc de profiter de la situation pour serrer la vis à ses opposants politiques, notamment les partis prokurdes, tandis que les organisations de défense des droits de la personne s’inquiètent des empiétements sur les libertés civiles. - https://bit.ly/2hd3eAK

12. 5 AOÛT, OUVERTURE DES JEUX OLYMPIQUES DE RIO

L’ex-marathonien Vanderlei Cordeiro, médaillé de bronze à Athènes en 2004, allume la vasque olympique, point marquant de la cérémonie d'ouverture des Jeux, le 5 août 2016, au stade Maracana, à Rio de Janeiro.

Photo : Reuters / Ivan Alvarado

Malgré les doutes, les premiers JO à prendre place en Amérique du Sud se déroulent sans anicroche avec la participation de 11 000 athlètes de plus de 200 pays. Les craintes d’une épidémie de Zika ne se concrétisent pas, pas plus que celles d’un attentat terroriste. Ce sont plutôt les soupçons de dopage qui assombrissent ces Jeux, avec la publication, en juillet, d’un rapport qui révèle que le ministère du Sport russe, sous la supervision des autorités et avec l'aide des services secrets, a créé un système de dopage d’État touchant la majorité des disciplines. Conséquence : 118 athlètes russes sont exclus des Jeux. En parallèle, une grave crise politique éclate, qui conduit à la destitution, le 31 août, de la présidente Dilma Rousseff, accusée d'avoir maquillé les comptes publics pour dissimuler l'ampleur du déficit. - Radio-Canada.ca/Rio

13. 1ER SEPTEMBRE, L’OPPOSITION DESCEND DANS LA RUE AU VENEZUELA

Des manifestants ont pris d’assaut les rues de Caracas le 1er septembre 2016.

Photo : Reuters

Des centaines de milliers de Vénézuéliens envahissent les rues de Caracas pour réclamer la tenue d'un référendum sur la révocation du mandat du président Nicolas Maduro, très impopulaire. Depuis des mois, le pays traverse une grave crise économique, sociale et politique, causée par l’effondrement du prix du baril de pétrole. Les opposants ont réussi à réunir en mai 1,2 million de signatures en appui au référendum révocatoire. Mais les autorités tentent par tous les moyens de le bloquer. Le Conseil national électoral a suspendu le processus en octobre, plaidant des fraudes dans la collecte des signatures. En réaction, l’opposition, majoritaire au Parlement, a menacé d’entreprendre une procédure de destitution contre le président. Une intervention du Vatican a permis d’entamer le dialogue entre les deux parties. Les discussions se sont toutefois révélées peu fructueuses jusqu’à maintenant. - https://bit.ly/2hfgjqZ

14. 26 SEPTEMBRE, ACCORD DE PAIX HISTORIQUE EN COLOMBIE

Poignée de main entre le président Juan Manuel Santos, à gauche, et le chef des FARC, Rodrigo Londono, scellant le traité de paix

Photo : La Presse canadienne / Fernando Vergara

Après quatre ans de discussions à Cuba, le gouvernement colombien et la principale guérilla du pays, les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), signent une entente mettant fin à plus de 50 ans de conflit. Mais, dans un référendum, le 2 octobre, une mince majorité de Colombiens rejette l’accord, l’estimant trop généreux pour les guérilleros, dont les chefs ne seront pas obligatoirement tenus d’aller en prison et pourront se présenter au Congrès. À la suite d’une renégociation, les parlementaires colombiens ont approuvé une version « améliorée », selon les mots du président Juan Manuel Santos. Entre-temps, ce dernier a reçu le 7 octobre le prix Nobel de la paix pour ses efforts en vue d’obtenir un cessez-le-feu définitif et le désarmement des rebelles. - Radio-Canada.ca/farc

15. 8 NOVEMBRE, DONALD TRUMP ÉLU PRÉSIDENT DES ÉTATS-UNIS

Le président désigné Donald Trump lors de son discours de victoire, à Manhattan, le 9 novembre 2016.

L’élection du magnat de l’immobilier à la Maison-Blanche aura été la surprise de l’année. Au terme d’une soirée mémorable et alors que presque tous les sondages le donnaient perdant, Donald Trump a remporté son pari en défaisant de peu la candidate démocrate Hillary Clinton, qui a cependant gagné le vote populaire. Le milliardaire avait déjà déjoué tous les pronostics lorsqu’il a vaincu ses 16 rivaux dans les primaires républicaines à grands coups de déclarations à l’emporte-pièce et d’insultes personnelles. Arrivera-t-il à rallier tous les Américains, comme il l'a souhaité dans son discours de victoire? Et pourra-t-il tenir ses nombreuses promesses? - Radio-Canada.ca/presidentielle

16. 25 NOVEMBRE, MORT DE FIDEL CASTRO

Des personnes brandissent des pancartes de Fidel Castro en attendant que le cortège funèbre transportant les cendres du Lider maximo arrive dans la ville cubaine Santiago.

Photo : Reuters / Carlos Barria

Le père de la révolution cubaine, donné pour mort à maintes reprises au cours des dernières années, s’est éteint à 90 ans. L’homme qui a renversé la dictature de Fulgencio Batista en janvier 1959 avait laissé les rênes du pouvoir à son frère Raul en 2006. Les réformes que celui-ci a entreprises commencent à porter leurs fruits, notamment avec l’ouverture graduelle vers les États-Unis. L'année 2016 a d’ailleurs vu l’implantation de la première chaîne hôtelière américaine et la première visite d’un président américain sur l’île en près d’un siècle. Un concert des Rolling Stones, en mars, a marqué le retour en force du rock, banni pendant des années en tant que « musique de l’ennemi ». - Radio-canada.ca/castro

et un 17e...

1ER DÉCEMBRE, NETTOYAGE ETHNIQUE AU SOUDAN DU SUD

Une famille de réfugiés du Soudan du Sud arrive au point de réception du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés à Elegu, dans le nord de l’Ouganda, près de la frontière avec le Soudan du Sud, le 20 août 2016.

Photo : Reuters / James Akena

Différentes instances des Nations unies ont dénoncé au cours des derniers mois un « scénario prégénocidaire » dans le plus jeune pays du monde. De retour d’une mission, des experts de l’ONU ont témoigné de viols collectifs à grande échelle, de la destruction de villages et de privations de nourriture. La guerre que se livrent depuis 2013 le président Salva Kiir et les forces rebelles fidèles à l'ancien vice-président Riek Machar a déjà fait des dizaines de milliers de morts et plus de 1,1 million de déplacés. Le Conseil de sécurité n’est pas encore parvenu à s’entendre pour imposer un embargo sur les armes et des sanctions ciblées aux dirigeants soudanais. - https://bit.ly/2hm1B3V

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L'année 2016 dans le monde

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De l'élection de Donald Trump au martyre d'Alep, voici les événements qui ont dominé l'actualité en 2016.

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- Janvier -

- 3 jan: ARABIE/IRAN - L'Arabie saoudite rompt ses relations diplomatiques avec l'Iran après l'attaque de son ambassade à Téhéran par des manifestants protestant contre l'exécution en Arabie d'un dignitaire religieux chiite.

- 8 jan: MEXIQUE - Le narcotrafiquant Joaquin "El Chapo" Guzman est arrêté six mois après son évasion spectaculaire.

- 10 jan: MUSIQUE - Décès de David Bowie.

- 14 jan: GUATEMALA - Jimmy Morales, acteur comique, est investi président.

- 15 jan: BURKINA - Trente personnes, majoritairement des Occidentaux, sont tuées à Ouagadougou lors d'une attaque revendiquée par Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

- 16 jan: IRAN - Entrée en vigueur de l'accord nucléaire conclu en juillet 2015 entre l'Iran et les grandes puissances. Il prévoit une levée progressive des sanctions frappant l'Iran en échange d'un encadrement de son programme nucléaire à des fins uniquement civiles.

- 16 jan: TAIWAN - L'opposante Tsai Ing-wen devient la première femme présidente de l'île, infligeant une défaite cinglante au parti au pouvoir, le Kuomintang, artisan du rapprochement avec Pékin.

- Février -

- 11 fév: SCIENCES - Des physiciens annoncent la première détection directe d'ondes gravitationnelles, phénomène prédit par Albert Einstein en 1915.

- 12 fév: VATICAN - Le pape François rencontre à Cuba le patriarche orthodoxe de Moscou Kirill, plus d'un millénaire après la rupture entre chrétiens d'Orient et d'Occident. Fin octobre, il participera au lancement du 500e anniversaire de la Réforme protestante.

- 13 mars: COTE D'IVOIRE - Dix-neuf personnes sont tuées dans un attentat revendiqué par Aqmi contre une station balnéaire près d'Abidjan.

- 15 mars: TECHNOLOGIES - Un programme informatique de Google bat le champion du monde du jeu de go.

- 18 mars: TURQUIE/UE - L'Union européenne et la Turquie concluent un accord controversé pour assécher le flux de migrants vers l'Europe, via les îles grecques en mer Egée.

- 20-22 mars: CUBA/USA - Barack Obama devient le premier président américain en exercice à poser le pied sur le sol cubain depuis la révolution castriste de 1959.

- 22 mars: BELGIQUE - Des attentats coordonnés, revendiquées par le groupe Etat islamique (EI), frappent l'aéroport et le métro de Bruxelles: 32 morts.

- 27 mars: PAKISTAN - 75 personnes sont tuées dans un attentat à Lahore, alors que des chrétiens célébraient la fête de Pâques.

- 30 mars: BIRMANIE - Le parti de la lauréate du Nobel de la paix, Aung San Suu Kyi, vainqueur des élections de novembre, prend les rênes du pays.

- 30 mars: LIBYE - La Libye, en proie aux divisions depuis la chute de Mouammar Kadhafi, se dote d'un gouvernement d'union basé à Tripoli, mais contesté par les autorités locales de l'Est. Début décembre, l'EI perd son fief libyen de Syrte.

- 3 avr: PANAMA PAPERS - Le Consortium international des journalistes d'investigation dévoile 11,5 millions de documents d'un cabinet panaméen d'avocats, dits "Panama papers", qui mettent en lumière un vaste système d'évasion fiscale.

- 16 avr: EQUATEUR - Un séisme de magnitude 7,8 fait plus de 670 morts et près de 6.300 blessés.

- 9 mai: PHILIPPINES - Le populiste Rodrigo Duterte remporte la présidentielle.

- 21 mai: AFGHANISTAN - Le chef des talibans afghans, le mollah Akhtar Mansour, est tué dans un tir de drone américain au Pakistan.

- 27 mai: JAPON/USA - Barack Obama plaide pour un monde sans armes nucléaires, lors d'une visite historique à Hiroshima.

- 30 mai: TCHAD - L'ex-président Hissène Habré est condamné à la prison à vie pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre par un tribunal spécial africain à Dakar.

- 4 juin : BOXE - Décès de Mohamed Ali, triple champion du monde des lourds.

- 12 juin: USA - 49 morts dans l'attaque, revendiquée par l'EI, d'une boîte de nuit gay d'Orlando par un Américain d'origine afghane.

- 23 juin: GB/BREXIT - Les Britanniques se prononcent à 52% en faveur d'une sortie de l'UE, poussant David Cameron à démissionner. En juillet, Theresa May est investie Première ministre.

- 28 juin: TURQUIE - 47 morts dans un triple attentat suicide à l'aéroport international d'Istanbul, attribué à l'EI. En 2016, plus de 110 personnes ont été tuées à Istanbul dans des attentats liés à la rébellion kurde ou imputés à l'EI.

- Juillet -

- 3 juil: IRAK - Un attentat suicide revendiqué par l'EI dans un quartier commerçant de Bagdad fait plus de 300 morts.

- 8-11 juil: SOUDAN DU SUD - Au moins 300 morts dans des affrontements à Juba entre troupes du président Salva Kiir et partisans de son rival Riek Machar, exilé depuis.

- 14 juil: FRANCE - Un camion conduit par un Tunisien radicalisé fonce dans la foule rassemblée à Nice à l'occasion de la Fête nationale, tuant 86 personnes. L'EI revendique la tuerie.

- 15 juil: TURQUIE - Tentative de putsch sanglante -- 270 morts -- imputée par le pouvoir au prédicateur Fethullah Gülen, exilé aux Etats-Unis. Depuis, quelque 41.000 personnes ont été arrêtées et plus de 100.000 limogées ou suspendues.

- 23 juil: AFGHANISTAN - 85 morts à Kaboul dans un double attentat suicide, revendiqué par l'EI, contre une manifestation de la minorité hazara majoritairement chiite.

- 26 juil: AERONAUTIQUE - L'avion Solar Impulse 2 boucle un tour du monde sans précédent avec l'énergie solaire comme unique carburant.

- 5 août: BRESIL/JO - Début des jeux Olympiques de Rio, les premiers en Amérique du Sud.

- 9 août: RUSSIE/TURQUIE/SYRIE - Le président russe Vladimir Poutine accueille son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, après neuf mois de crise. Ankara appuie les rebelles qui tentent de chasser Bachar al-Assad, lui-même soutenu par Moscou.

- 24 août: SYRIE/TURQUIE - Offensive turque dans le nord de la Syrie visant à la fois les milices kurdes et les jihadistes de l'EI.

- 24 août: ITALIE - Un séisme dans le centre de l'Italie fait près de 300 morts et détruit plusieurs villages.

- 31 août: BRESIL - La présidente Dilma Rousseff est destituée pour maquillage des comptes publics, au terme d'une procédure controversée qui met fin à 13 ans de gouvernements de gauche. Michel Temer la remplace.

- Septembre -

- 1er sept: VENEZUELA - Des centaines de milliers d'opposants défilent à Caracas en faveur d'un référendum pour révoquer le socialiste Nicolas Maduro, sur fond de grave crise économique.

- 4 sept: VATICAN - Canonisation de Mère Teresa de Calcutta.

- 9 sept: COREE DU NORD - Le régime affirme avoir réussi son cinquième essai nucléaire, le plus puissant à ce jour, selon Séoul.

- 28 sept: ISRAEL - Décès de Shimon Peres, ancien président et prix Nobel de la paix.

- 30 sept: ESPACE - La sonde Rosetta s'écrase volontairement sur la comète Tchouri, signant la fin d'une odyssée spatiale européenne de plus de douze ans.

- Octobre -

- 4 oct: HAITI - L'ouragan Matthew fait plus de 540 morts en Haïti, dont la partie sud-ouest est dévastée.

- 8 oct: YEMEN - Des frappes de la coalition dirigée par l'Arabie saoudite luttant contre des rebelles chiites font 140 morts lors d'une cérémonie funéraire à Sanaa.

- 13 oct: NOBEL - Le Nobel de littérature est attribué au chanteur américain Bob Dylan.

- 17 oct: IRAK - Les forces irakiennes lancent une offensive pour reconquérir Mossoul, dernier grand fief de l'EI en Irak. Des dizaines de milliers de civils fuient les combats.

- 24 oct: FRANCE - Les autorités évacuent la "Jungle" de Calais, campement précaire de milliers de migrants dans le Nord.

- Novembre -

- 4 nov: TURQUIE: Arrestation du chef du Parti démocratique des peuples (HDP, prokurde), Selahattin Demirtas, dans le cadre d'une enquête "antiterroriste".

- 8 nov: USA - Le milliardaire républicain Donald Trump remporte la présidentielle face à la démocrate Hillary Clinton.

- 15 nov: SYRIE - Les forces prorégime lancent une offensive dévastatrice de reconquête d'Alep. Le conflit a fait plus de 310.000 morts depuis mars 2011.

- 24 nov: COLOMBIE - Le président Juan Manuel Santos, Nobel de la paix 2016, et le chef de la guérilla des Farc, Rodrigo Londoño, signent un accord de paix visant à clore plus d'un demi-siècle de guerre.

- 25 nov: CUBA - Décès du père de la Révolution cubaine Fidel Castro à 90 ans.

- 29 nov: UKRAINE - Un dôme de confinement est mis en place au-dessus du réacteur accidenté de la centrale nucléaire de Tchernobyl.

- Décembre -

- 1er déc: THAILANDE - Maha Vajiralongkorn est proclamé roi, à la suite de la mort en octobre de son père, Bhumibol Adulyadej, après 70 ans de règne.

- 1er déc: GAMBIE - L'opposant Adama Barrow remporte la présidentielle. Yahya Jammeh, au pouvoir depuis 22 ans, rejette les résultats une semaine après avoir reconnu sa défaite.

- 1er déc: FRANCE - Le socialiste François Hollande renonce à briguer un second mandat en 2017. Fin novembre, l'ex-Premier ministre François Fillon avait été désigné candidat de la droite.

- 4 déc: ITALIE - Les Italiens rejettent par référendum la réforme constitutionnelle voulue par le chef du gouvernement Matteo Renzi, qui démissionne. Paolo Gentiloni le remplace.

- 4 déc: AUTRICHE - L'écologiste libéral Alexander Van der Bellen bat le candidat d'extrême droite Norbert Hofer à la présidentielle.

- 7 déc: GHANA - L'opposant Nana Akufo-Addo remporte la présidentielle.

- 9 déc: COREE DU SUD - Les députés votent la destitution de la présidente Park Geun-Hye, empêtrée dans un vaste scandale de corruption.

- 11 déc: TURQUIE - 44 morts dans un attentat à Istanbul, revendiqué par un groupe radical kurde. Des dizaines de députés et militants prokurdes sont arrêtés le lendemain.

- 11 déc: EGYPTE - Un attentat à la bombe revendiqué par l'EI tue 26 personnes dans une église copte au Caire.

- 12 déc: ONU - Le Portugais Antonio Guterres prête serment comme 9e secrétaire général de l'ONU.

- 16 déc: USA/RUSSIE - Barack Obama met en cause Vladimir Poutine dans les piratages informatiques qui ont perturbé la présidentielle remportée par Donald Trump.

- 19 déc: ALLEMAGNE - Un attentat au camion-bélier, revendiqué par l'EI, dans un marché de Noël dans le coeur de Berlin, fait 12 morts. L'auteur présumé est tué quelques jours plus tard lors d'un contrôle de police à Milan (Italie).

- 19 déc: TURQUIE/RUSSIE - L'ambassadeur de Russie Andreï Karlov est assassiné à Ankara par un policier turc, affirmant vouloir venger Alep.

- 22 déc: SYRIE - Le régime reprend le contrôle total d'Alep, remportant sa plus grande victoire face aux rebelles.

- 23 déc: ISRAEL/PALESTINIENS/USA - Une résolution réclamant l'arrêt de la colonisation israélienne est adoptée par le Conseil de sécurité de l'ONU après la décision des Etats-Unis de ne pas utiliser leur droit de veto.

- 25 déc: RUSSIE/SYRIE - Un avion de l'armée russe s'abîme en mer Noire, près de Sotchi, avec 92 personnes à son bord, dont des membres des Choeurs de l'Armée Rouge qui allaient célébrer le Nouvel An avec les troupes en Syrie.

- 27 déc: JAPON/USA - Barack Obama et le Premier ministre japonais Shinzo Abe rendent hommage aux victimes de Pearl Harbor qui précipita l'Amérique dans la Seconde Guerre mondiale, et font l'éloge de la réconciliation.

- 28 déc: USA/ISRAEL/PALESTINIENS - Le secrétaire d'Etat américain John Kerry défend la solution à deux Etats pour la paix entre Israéliens et Palestiniens. Le Premier ministre israélien dénonce un discours "biaisé".

- 29 déc: SYRIE/RUSSIE - Vladimir Poutine annonce un accord de cessez-le-feu entre le régime et l'opposition armée et le lancement des négociations de paix avec la Turquie et l'Iran.

30/12/2016 15:54:42 -  Paris (AFP) -  © 2016 AFP

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Le monde de 2016

Au seuil de l’année, on peut repérer les lignes de force déterminantes dans la configuration à venir du nouvel ordre mondial

Car on voit bien que celui qui s’est construit entre chaos et libération à l’issue de la Seconde Guerre mondiale est en train de s’effriter. Pour ce qui nous concerne, rappelons qu’il y a 70 ans le général De Gaulle entamait sa « traversée du désert » en dénonçant le « régime des partis » qui prenait forme au sein de la Quatrième République. Et le 1er janvier 1946 l’empereur du Japon renonçait au dogme de son ascendance divine, ouvrant la voie au pacifisme de son pays et à cet ordre mondial issu des décombres de l’Europe et désormais dépassé, celui de la Pax americana et de l’équilibre de la terreur assuré par la dissuasion nucléaire. Mais il est plus difficile aujourd’hui de se projeter dans l’avenir que de porter le regard rétrospectif, même si l’analyse du passé peut nous éclairer. C’est l’exercice auquel s’est livré l’auteur de 1945 année zéro dans les pages Débats de L’Obs . Ian Buruma est revenu sur ce moment de l’histoire à l’occasion d’une interrogation sur les guerres en Afghanistan et en Irak. Il a relevé qu’aucun des dirigeants américains ayant planifié ces engagements n’avait vécu la Seconde Guerre mondiale, raison pour laquelle, selon lui, ils affichaient une telle décontraction face aux conséquences d’une entrée en guerre. Son livre nous rappelle que « même les guerres justes, comme l’était assurément la guerre contre l’Allemagne de Hitler, ont des conséquences dévastatrices ». Et plutôt que de qualifier le conflit contre Daech de troisième guerre mondiale il préfère le comparer à l’embrouillamini de la guerre de Trente Ans, « où le fanatisme religieux était attisé et instrumentalisé à des fins politiques par des puissances rivales, en l’occurrence les Bourbons et les Habsbourg ». L’Espagne, la France, la Suède se sont alors fait la guerre par procuration sur le sol allemand et « leur implication n’a fait qu’ajouter à la confusion ». Cette guerre n’était pas réductible à un affrontement confessionnel entre protestants et catholiques puisque « Le Vatican comme le cardinal de Richelieu étaient du côté des protestants ». Conclusion : « à l’image de la guerre de Trente Ans, le conflit actuel risque de durer très longtemps ».

Dans les pages idées de * Marianne * Alexis Lacroix rend compte de sa lecture du dernier livre de Pierre Hassner

Sous le titre évocateur de La revanche des passions Métamorphoses de la violence et crise du politique , le spécialiste de géopolitique s’inscrit en faux contre la vision hégélienne d’un travail de la raison dans l’histoire « qui garantirait la victoire des valeurs démocratiques sur le despotisme ou la barbarie terroriste ». Aujourd’hui la fable du néo-conservateur Francis Fukuyama sur la fin de l’histoire et le consensus sur les valeurs démocratiques apparaît terriblement datée. Pierre Hassner se réfère à l’historien grec Thucydide pour décrire l’état de guerre civile que nous connaissons dans nos frontières et à l’extérieur. Selon lui l’ordre international vacillant est menacé, comme à l’époque de l’historien athénien, « d’une pandémie de passions mauvaises » dont il livre la description détaillée, « de l’intempérance sanglante du califat aux obsédé des frontières ». La France n’est plus dans ce contexte une puissance globale mais « multidirectionnelle » qui « devrait adopter une stratégie nationale défensive tout en s’appuyant sur l’Europe pour faire la promotion de ses valeurs. »

Autre donné déterminante : la chute des cours du pétrole

« C’est comme ces tremblements de terre qui se produisent au large, avec à priori des dommages limités, mais qui provoquent un tsunami bien plus meurtrier et dévastateur » estime Arnaud Le Gal dans Les Echos . Les pays producteurs atteignent aux limites de leur possibilités pour amortir le choc continu de cette chute des cours que rien ne semble endiguer. L’éditorialiste évoque la situation emblématique de l’Arabie saoudite qui vient de présenter son troisième budget déficitaire d’affilée. Malgré les mesures de rigueur annoncées, Ryad ne semble pas pouvoir se résoudre à mettre en question les dépenses liées aux emplois publics dont bénéficient une majorité de Saoudiens (3 millions de fonctionnaires sur 5,5 millions d’actifs). Le pouvoir achète ainsi la paix sociale dans un pays à la population jeune mais aussi très conservatrice, voire fondamentaliste et désormais guettée par Daech.

Jacques Munier

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• v.98(5); 2020 May 1

Language: English | French | Spanish | Arabic | Chinese | Russian

Herpes simplex virus: global infection prevalence and incidence estimates, 2016

Virus herpes simplex: estimation de la prévalence et de l'incidence des infections dans le monde, 2016, virus del herpes simple: estimaciones de prevalencia e incidencia de la infección a nivel mundial, 2016, فيروس الهربس البسيط: تقديرات انتشار العدوى والإصابة العالمية، 2016, 单纯疱疹病毒：2016 年全球感染患病率和发病率估计, Вирус простого герпеса: оценка распространенности и заболеваемости в мировом масштабе, 2016, charlotte james.

a Population Health Sciences, Bristol Medical School, University of Bristol, Bristol, Oakfield House, Oakfield Grove, Bristol BS8 2BN, England.

Manale Harfouche

b Weill Cornell Medical College, Doha, Qatar.

Nicky J Welton

Katherine me turner.

c Bristol Veterinary School, University of Bristol, Bristol, England.

Laith J Abu-Raddad

Sami l gottlieb.

d Department of Reproductive Health and Research, World Health Organization, Geneva, Switzerland.

Katharine J Looker

To generate global and regional estimates for the prevalence and incidence of herpes simplex virus (HSV) type 1 and type 2 infection for 2016.

To obtain data, we undertook a systematic review to identify studies up to August 2018. Adjustments were made to account for HSV test sensitivity and specificity. For each World Health Organization (WHO) region, we applied a constant incidence model to pooled prevalence by age and sex to estimate the prevalence and incidence of HSV types 1 and 2 infections. For HSV type 1, we apportioned infection by anatomical site using pooled estimates of the proportions that were oral and genital.

In 2016, an estimated 491.5 million people (95% uncertainty interval, UI: 430.4 million–610.6 million) were living with HSV type 2 infection, equivalent to 13.2% of the world’s population aged 15–49 years. An estimated 3752.0 million people (95% UI: 3555.5 million–3854.6 million) had HSV type 1 infection at any site, equivalent to a global prevalence of 66.6% in 0–49-year-olds. Differing patterns were observed by age, sex and geographical region, with HSV type 2 prevalence being highest among women and in the WHO African Region.

An estimated half a billion people had genital infection with HSV type 2 or type 1, and several billion had oral HSV type 1 infection. Millions of people may also be at higher risk of acquiring human immunodeficiency virus (HIV), particularly women in the WHO African Region who have the highest HSV type 2 prevalence and exposure to HIV.

Résumé

Estimer la prévalence et l'incidence, au niveau régional et mondial, des infections au virus Herpes simplex (HSV) de type 1 et de type 2 en 2016.

Méthodes

Pour nous procurer les données nécessaires, nous avons entrepris une revue systématique afin d'identifier des études publiées en août 2018 au plus tard. Des ajustements ont été effectués pour tenir compte de la sensibilité et de la spécificité du dépistage HSV. Pour chaque région définie par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), nous avons appliqué un modèle d'incidence constante par groupe de prévalence en fonction de l'âge et du sexe. Notre but était d'estimer la prévalence et l'incidence des infections à HSV de type 1 et 2. Pour le HSV de type 1, nous avons réparti les infections selon le site anatomique, en utilisant des estimations groupées de la proportion d'atteintes orales et génitales.

Résultats

En 2016, environ 491,5 millions de personnes (intervalle d'incertitude de 95%: 430,4 millions–610,6 millions) vivaient avec une infection à HSV de type 2, l'équivalent de 13,2 % de la population mondiale entre 15 et 49 ans. Nous estimons que 3752,0 millions de personnes (intervalle d'incertitude de 95%: 3555,5 millions–3854,6 millions) souffraient d'une infection à HSV de type 1 à un site quelconque, ce qui représente une prévalence globale de 66,6% chez les 0–49 ans. Différentes tendances ont été constatées en fonction de l'âge, du sexe et de la zone géographique, le plus fort taux de prévalence de HSV de type 2 étant observé chez les femmes de la région Afrique de l'OMS.

Près d'un demi-milliard de personnes présentaient une infection génitale à HSV de type 2 ou type 1, et plusieurs milliards avaient une infection orale à HSV de type 1. Des millions de personnes pourraient également être plus susceptibles de contracter le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), en particulier les femmes de la région Afrique de l'OMS qui possèdent la plus grande prévalence de HSV de type 2 et sont davantage exposées au VIH.

Calcular las estimaciones mundiales y regionales de la prevalencia y la incidencia de la infección por el virus del herpes simple (VHS) tipo 1 y tipo 2 para 2016.

Métodos

Se realizó una revisión sistemática para identificar los estudios hasta agosto de 2018 con el fin de obtener datos. Se hicieron ajustes para tener en cuenta la sensibilidad y la especificidad de la prueba de VHS. Se aplicó un modelo de incidencia constante para cada región de la Organización Mundial de la Salud (OMS) con el fin de agrupar la prevalencia por edad y sexo para estimar la prevalencia y la incidencia de las infecciones por VHS de los tipos 1 y 2. Para el VHS tipo 1, se repartió la infección por sitio anatómico utilizando estimaciones agrupadas de los porcentajes que eran orales y genitales.

En 2016, se estima que 491,5 millones de personas (95 % de intervalo de incertidumbre, UI: 430,4 millones a 610,6 millones) vivían con la infección por el VHS tipo 2, equivalente al 13,2 % de la población mundial de 15 a 49 años. Se estima que 3752,0 millones de personas (95 % UI: 3555,5 millones a 3854,6 millones) tenían la infección por VHS tipo 1 sin importar el lugar, lo que equivale a una prevalencia mundial del 66,6 % en las personas de 0 a 49 años. Se observaron patrones diferentes según la edad, el sexo y la región geográfica, siendo la mayor prevalencia del VHS tipo 2 entre las mujeres y en la región de África de la OMS.

Conclusión

Se estima que 500 millones de personas tienen una infección genital con VHS tipo 2 o tipo 1, y varios miles de millones tienen una infección oral de VHS tipo 1. Millones de personas también pueden correr un mayor riesgo de contraer el virus de la inmunodeficiencia humana (VIH), en particular las mujeres de la Región de África de la OMS que tienen la mayor prevalencia del VHS tipo 2 y la mayor exposición al VIH.

ملخص

الغرض وضع تقديرات للانتشار والإصابة العالمية والإقليمية بعدوى فيروس الهربس البسيط (HSV)، النوعين الأول والثاني في عام 2016.

الطريقة للحصول على بيانات، قمنا بإجراء مراجعة لتحديد الدراسات حتى أغسطس/آب 2018. كما تم إجراء تعديلات لتناسب حساسية ومدى خصوصية اختبار فيروس HSV. لكل منطقة من مناطق منظمة الصحة العالمية (WHO)، قمنا بتطبيق نموذج حدوث ثابت على حالات الانتشار المصنفة حسب العمر والجنس، وذلك لتقدير انتشار وحدوث العدوى بفيروس HSV من النوعين الأول والثاني. بالنسبة للنوع الأول من فيروس HSV، قمنا بتقسيم العدوى إلى نسب حسب الموقع التشريحي، باستخدام تقديرات مجمعة للنسب التي كانت عن طريق الفم أو الأعضاء التناسلية.

النتائج في علم 2016، كان ما يقدر بـ 491.5 مليون شخص (فاصل عدم الثقة 95% : 430.4 مليون إلى 610.6 مليون) يعيشون وهم مصابون بعدوي فيروس HSV من النوع الثاني، أي ما يعادل 13.2% من سكان العالم الذين تتراوح أعمارهم بين 15 و49 عاماً. وما يقدر بـ 3752 مليون شخص (فاصل عدم ثقة 95% : 3555.5 مليون إلى 610.6 مليون) كان لديهم عدوي فيروس HSV من النوع الأول في أي موقع، أي ما يعادل انتشار عالمي بنسبة 66.6% من الأشخاص الذين تتراوح أعمارهم من سن الولادة إلى 49 عاماً. وتمت ملاحظة أنماط متباينة حسب العمر والجنس والمنطقة الجغرافية، مع وجود أعلى انتشار لفيروس HSV من النوع الثاني بين النساء، وفي المنطقة الأفريقية التابعة لمنظمة الصحة العالمية (WHO).

الاستنتاج تم تقدير أن قرابة نصف مليار شخص كانوا مصابين بعدوى فيروس HSV من النوع الثاني أو الأول في المنطقة التناسلية، مع إصابة عدة مليارات من الأشخاص بعدوى فيروس HSV من النوع الأول عن طريق الفم. قد يكون الملايين من الأشخاص أيضاً أكثر عرضة لخطر الإصابة بفيروس نقص المناعة البشرية (HIV)، وخاصة النساء في المنطقة الأفريقية التابعة لمنظمة الصحة العالمية (WHO)، والذين لديهم أعلى معدل لانتشار فيروس HSV من النوع الثاني، والتعرض للإصابة بفيروس HIV.

摘要

目标.

旨在估计 2016 年全球和区域范围内感染单纯疱疹病毒 (HSV) 1 型和 2 型的患病率和发病率。

方法

为了收集数据，我们选取截至 2018 年 8 月的研究进行系统性回顾。对单纯疱疹病毒 (HSV) 检测的敏感性和特异性进行了适当调整。对于世界卫生组织 (WHO) 的每个地区，我们利用恒定发病率模型，按年龄和性别混合患病率，以估计感染单纯疱疹病毒 1 型和 2 型的患病率和发病率。对于单纯疱疹病毒 1 型，我们使用口腔和生殖器比例的混合估计数，按解剖部位来分配感染。

结果

2016 年，估计有 4.915 亿人（95% 不确定区间，UI：4.304 亿-6.106 亿）人感染单纯疱疹病毒 2 型，占世界 15-49 岁人口的 13.2%。估计有 37.52 亿人（95% UI：35.555 亿-38.546 亿）在世界各地感染单纯疱疹病毒 1 型，相当于全球 66.6% 的 0-49 岁人群中的患病率。按年龄、性别和地理区域观察到不同的模式，其中单纯疱疹病毒 2 型患病率在妇女和世卫组织非洲地区最高。

结论

据估计，5 亿人患有单纯疱疹病毒 2 型或 1 型生殖器感染，另外有几十亿人患有单纯疱疹病毒 1 型口腔感染。数百万人还可能有更高风险感染人类免疫缺陷病毒 (HIV)，尤其是世卫组织非洲地区的妇女，她们的单纯疱疹病毒 2 型患病率和接触人类免疫缺陷病毒 (HIV) 的可能性最高。

Резюме

Цель.

Оценка глобальных и региональных показателей распространенности и заболеваемости вирусом простого герпеса (HSV) 1-го и 2-го типов по состоянию на 2016 год.

Методы

Для получения данных был проведен систематический обзор и выявлены соответствующие исследования вплоть до августа 2018 года. Данные были скорректированы с учетом чувствительности и специфики тестов на HSV. Для каждого из регионов по классификации Всемирной организации здравоохранения (ВОЗ) авторы применили модель постоянной заболеваемости в отношении общей распространенности по полу и возрасту для оценки распространенности и заболеваемости HSV 1-го и 2-го типов. Для HSV 1-го типа авторы разделили инфицированных по анатомическому участку с использованием обобщенных оценок пропорций орального и генитального герпеса.

Результаты

По состоянию на 2016 год оценочное количество инфицированных HSV 2-го типа составило 491,5 млн (95%-й интервал неопределенности, ИН: 430,4–610,6 млн), что составляет 13,2% от мировой популяции лиц в возрасте 15–49 лет. Примерно 3752,0 миллиона человек (95%-й ИН: 3555,5–3854,6 млн) были инфицированы HSV 1-го типа в каком-либо из участков организма, что эквивалентно коэффициенту глобальной распространенности, равному 66,6% среди населения в возрасте от 0 до 49 лет. Наблюдались различия в распределении заболеваемости по возрастам, полу и географическим регионам, при этом HSV 2-го типа преобладал среди женщин и в Африканском регионе ВОЗ.

Выводы

Примерно полмиллиарда людей имеет генитальную инфекцию HSV 2-го или 1-го типа, а оральную инфекцию HSV 1-го типа имеет несколько миллиардов человек. Миллионы людей также могут быть подвержены более высокому риску заражения вирусом иммунодефицита человека (ВИЧ), в частности женщины из Африканского региона ВОЗ, среди которых наблюдается самый высокий уровень распространенности HSV 2-го типа и которые сильнее всего подвергаются риску ВИЧ-инфекции.

Introduction

Herpes simplex virus (HSV) infections are widespread among humans globally. 1 , 2 The infection is lifelong and characterized by periodic reactivations at the infection site. HSV type 1 is primarily transmitted by oral-to-oral contact and commonly causes orolabial herpes (cold sores). 3 Type 1 virus also causes rarer conditions, such as keratitis and other ocular sequalae, and encephalitis. 4 HSV type 1 genital infection from oral-to-genital contact is becoming increasingly common, although reactivations are less frequent than for HSV type 2. 5 – 10 HSV type 2 is almost entirely sexually transmitted, causing genital herpes. 11 Genital HSV infection may be unrecognized or result in painful genital ulcer disease in a proportion of those infected. Neonates can acquire HSV infection from genitally infected mothers during birth and from oral contact with caregivers postnatally. 12 Neonatal infection, although rare, has a high fatality and disability rate in surviving infants. 12 Evidence also suggests that HSV type 2 infection increases the risk of acquiring human immunodeficiency virus (HIV). 13 Symptomatic and asymptomatic viral shedding are common for both HSV type 1 and type 2. 14 , 15 Thus, infected individuals can be asymptomatic yet infectious, allowing these viruses to be transmitted unknowingly, a factor which contributes to the large global prevalence of HSV infection.

The World Health Organization (WHO) has produced global and regional estimates of HSV type 2 infection prevalence and incidence (derived from prevalence) among individuals 15–49 years or age twice before: for the years 2005 and 2012. 2 , 16 The first estimates of HSV type 1 infection at any site in those aged 0–49 years of age, and of genital HSV type 1 infection in those aged 15–49 years of age, were done for 2012. 1 The Global Burden of Disease (GBD) study has also produced estimates for HSV type 2 infection (again deriving incidence from estimated prevalence, similar to the WHO estimates), most recently for 2017. 17 However, these estimates are not directly comparable to the WHO estimates as they extend to age 99 years of age, are not adjusted for assay performance and use different regional groupings than the WHO estimates. Furthermore, the GBD study does not produce any estimates for HSV type 1 infection, an increasingly important cause of genital infection.

Estimates of HSV infection across geographical regions, age, sex, HSV type and infection site (oral versus genital) are needed for advocacy and resource planning. In 2016, the World Health Assembly adopted the Global Health Sector Strategy on Sexually Transmitted Infections, 2016–2021, 18 which aims to end sexually transmitted infections as a public health concern by 2030. The strategy sets out reduction targets, which in turn depend on reliable baseline estimates for each sexually transmitted infection. Quantifying HSV infection and disease is also necessary to guide the development of new products, such as vaccines. 19 – 21 Infection estimates can be used as a starting point for estimating the burden of HSV-related disease when direct incidence data are lacking, by applying the risks of particular outcomes to the number of people infected, as has been done for neonatal herpes. 22 In this systematic review we made global and regional estimates of HSV type 2 and genital HSV type 1 infection for the year 2016, incorporating newly available data, and estimates specifically for oral HSV type 1 infection.

We used similar methods as for our previous estimates. 1 , 2 , 16 We conducted a systematic literature search followed by pooling of extracted data using meta-analysis. First, we searched the online databases MEDLINE® and Embase® to identify relevant studies with publication dates between August 2013 (to ensure overlap with the literature searches informing the 2012 estimates) and August 2018. We included studies of the prevalence and incidence of HSV type 1 and type 2 infection, as measured by the detection of type-specific immunoglobulin G antibodies, in any language. We applied broad inclusion and exclusion criteria to the studies to extract the data and then applied additional criteria to the extracted data for calculating the estimates. We excluded high-risk populations and based the calculations on prevalence data from general populations only. Incidence data were used solely for comparison and validation purposes. Further details of the search strategy, data extraction and synthesis, and definitions of general populations are in the data repository. 23

We then pooled the newly extracted data with data from our previous estimates, using studies from year 2004 or later. Thus, there was a large overlap in the studies included between the current and previous set of estimates. We pooled prevalence values by sex where possible and 5-year age groups for each WHO region (African, Americas, Eastern Mediterranean, Europe, South-East Asia and Western Pacific) and separately for HSV type 1 and type 2. The force of the infection was then calibrated to each set of pooled prevalence values over age, assuming a constant force of infection with age. Before pooling, we adjusted the prevalence values for the sensitivity and specificity of the tests used to detect HSV in different studies (data repository). 23 Smoothed prevalence and derived incidence (that is, from the calibrated force of infection) were applied to population data for 2016 24 to obtain the most up-to-date estimates of the number of people with prevalent (existing) and incident (newly-acquired over one year) HSV type 1 and 2 infection by WHO region. Estimates for oral HSV type 1 infection were done for individuals 0–49 years of age, and estimates for HSV type 2 and genital HSV type 1 infection were done for individuals 15–49 years of age. We also did a speculative analysis to estimate the number of older individuals infected by applying the prevalence in those 45–49 years of age to population numbers for those 50–99 years of age. Further details of the calculation of prevalence, incidence and uncertainty bounds are in the data repository. 23

To estimate the proportion of individuals infected at different sites, we first pooled values from longitudinal studies of the proportions of adults with oral (pooled estimate: 36.4%) and genital (pooled estimate: 72.4%) symptoms among all adults with HSV type 1 seroconversion, which was accompanied by symptoms (either or both sites). 25 – 28 In other words, we estimated the proportions of new HSV type 1 infections that were oral versus genital for individuals where the site of infection could be determined on the basis of symptoms. Pooling was done using the metan command in Stata, version 16 (StataCorp, College Station, United States of America) and assuming a random effects model. We then applied these proportions to HSV type 1 incidence only in those 15–49 years of age to estimate the numbers with oral and genital HSV type 1 infection separately. This method was slightly different to the method of estimating genital HSV type 1 infection for 2012, in which values from two studies of symptomatic HSV type 1 seroconversions were used to generate two separate sets of estimates in adults. 1 HSV type 1 infection in those younger than 15 years was assumed to be all oral. In a separate sensitivity analysis, we limited those able to be infected with genital HSV type 1 to the proportion of individuals by age who engaged in oral sex in the last 12 months (data for females and males combined) according to the National Health and Nutrition Evaluation Survey 2015–2016, the largest, national population-based survey in the USA. 29 We calculated the total percentage of people with genital infection due to either HSV type 1 by summing the prevalence of each infection, and then adjusting for the percentage of people assumed to be genitally infected with both viral types.

Literature search

We identified a total of 4262 publications in the updated literature search ( Fig. 1 ). After removal of duplicates, we screened 3511 records on the basis of title and abstract, and excluded a further 3111 records, which did not meet the criteria for relevance. We obtained full texts for the remaining 400 records along with an additional 13 publications identified from reference lists. 8 , 30 , 31 Of these 413 publications, 182 contained relevant data and were subsequently included in the data extraction: 48 HSV type 1 prevalence studies, 136 HSV type 2 prevalence studies, 1 HSV type 1 incidence study and 20 HSV type 2 incidence studies (some studies contributed data in more than one category). However, not all of these studies met our criteria for inclusion in the estimates, while some studies identified in previous reviews were still sufficiently recent (after 2004).

Flowchart on the selection of studies for estimating infection prevalence and incidence of herpes simplex virus, 2016

HIV: human immunodeficiency virus; HSV: herpes simplex virus.

Pooling data from all the studies meeting our criteria we made the estimates using 474 HSV type 2 prevalence data points (262 from newly identified studies) and 223 HSV type 1 prevalence data points (128 from newly identified studies). The number of data points by age and sex, the countries contributing data and the inclusion criteria applied is available in the data repository. 23

In comparison with the 2012 estimates, the number of available prevalence data points for 2016 improved for both HSV types 1 and 2. However, this increase did not generally follow from an increase in the number of countries represented, as the number of contributing countries mostly declined between the 2012 and 2016 estimates. The decline was particularly apparent for the WHO Region of the Americas, where HSV type 1 estimates for males were based solely on data from individuals in the USA. The prevalence and incidence data from studies newly extracted for this review 32 – 122 are shown in the data repository. 23

Prevalence of infection

Our estimates for 2016 found that a total of 491.5 million (95% UI: 430.4 million–610.6 million) individuals 15–49 years of age worldwide were living with HSV type 2 infection ( Table 1 and Fig. 2 ). More women (313.5 million) than men (178.0 million) were infected. The number of people infected was highest in the WHO African Region (102.9 million females and 59.3 million males), followed by the Western Pacific, South-East Asia and Americas Regions. The estimated prevalence of HSV type 2 in the global population of 3735.6 million people 15–49 years of age was 13.2% (95% UI: 11.5–16.3) and was highest among the population of the African Region, followed by the Region of the Americas, and among women. The number infected increased with age, largely mirroring increases in the prevalence with age, although differences in population sizes also affected the observed numbers. The regional pooled prevalence values and model fits for HSV type 2 infection is available in the data repository. 23

UI: uncertainty interval; WHO: World Health Organization.

a 95% UI of the total no. of infected people in millions (95% UI of percentage prevalence).

Notes: Numbers are the year 2016 estimated number of people living with herpes simplex virus type 2 infection. Prevalences are the percentage of infected people in the age- sex- and region-specific population. Numbers do not always sum exactly to the totals due to rounding. Regions are World Health Organization definitions.

Map of regional estimates of the number and prevalence of herpes simplex virus type 2 infections in females and males, 2016

Notes: Numbers are the year 2016 estimates of the number of people living aged 15–49 years of age with herpes simplex virus type 2 infection. Prevalences are the percentage of infected people in the age- sex- and region-specific population. Regions are World Health Organization definitions. Global estimates are presented in Table 1 .

An estimated 3583.5 million (95% UI: 3322.2 million–3715.8 million) of the 5632.6 million global population 0–49 years of age were infected orally with HSV type 1, a prevalence of 63.6% (95% UI: 59.0–66.0; Table 2 ). The number of people with oral HSV-1 was largest in the WHO South-East Asia Region, followed by the Western Pacific Region. Genital HSV type 1 infection affected an estimated 192.0 million (95% UI: 123.0 million–294.0 million) individuals 15–49 years of age worldwide ( Table 3 ), equivalent to a prevalence of 5.2% (95% UI: 3.3–8.0). The number of people with genital HSV type 1 was highest in the Region of the Americas, followed by the European Region. There was a general trend of increasing numbers of people infected with both oral and genital HSV type 1 infection by age, mirroring the increasing prevalence of both infections in our model.

Notes: Numbers are the year 2016 estimated number of people living with oral herpes simplex virus type 1 infection. Prevalences are the percentage of infected people in the age- sex- and region-specific population. Numbers do not always sum exactly to the totals due to rounding. Regions are World Health Organization definitions.

b Numbers are < 50 000 ≥ 10 000.

c Numbers are < 10 000.

Notes: Numbers are the year 2016 estimated number of people living with genital herpes simplex virus type 1 infection. Prevalences are the percentage of infected people in the age- sex- and region-specific population. Numbers do not always sum exactly to the totals due to rounding. Regions are World Health Organization definitions.

When considering HSV type 1 infection at any site, we estimated 3752.0 million people (95% UI: 3555.5 million–3854.6 million) of the world’s population 0–49 years of age were infected, a prevalence of 66.6% (95% UI: 63.1–68.4; data repository). 23 The regional pooled prevalence values and model fits are available in the data repository. 23 Note that the number of people with oral and genital HSV type 1 infections do not sum exactly to the number with HSV type 1 infection at any site, as we assumed a small proportion of people can be infected at both sites simultaneously. The estimates were highly sensitive to our assumption that anyone aged 15 years of age and older who does not have an existing infection can acquire genital HSV type 1. If only those individuals who engaged in oral sex in the last year are at risk of acquiring genital HSV type 1 infection, then we estimate 122.3 million (3.3%) of those 15–49 years of age had prevalent genital HSV type 1 infections in 2016 (data repository). 23

Taken together, an estimated 596.0 million–655.7 million people, 16.0–17.6% of the world’s population 15–49 years of age, had genital HSV type 1 or HSV type 2 or both, based on 122.3 million–192.0 million genital HSV type 1 infections.

Applying the prevalence in those aged 45–49 years of age to population numbers for those aged 50–99 years of age, we estimated that globally, a total of 1290.1 million and 344.5 million people aged 50–99 years were infected with HSV type 1 (any site) and HSV type 2, respectively, bringing the totals to 4850.1 million and 836.0 million, respectively (data repository). 23

The global prevalence of HSV type 2 for 2016 (13.2%; 95% UI: 11.5–16.3) was estimated to be somewhat higher than that estimated for 2012 (11.3%; 95% UI: 7.4–18.4), 2 although the 95% UI overlapped. Applying equal population numbers by age, sex, WHO region and estimate year, the observed increase in global HSV type 2 prevalence between 2012 and 2016 remained but was somewhat diminished (13.7% versus 15.2%). This pattern was seen across all regions and especially for females, except for the Eastern Mediterranean Region, where a decrease was observed.

Incidence of infection

We estimated that 23.9 million (95% UI: 21.0 million–29.5 million) people 15–49 years of age became infected with HSV type 2 in 2016, an incidence of 0.6% (95% UI: 0.6–0.8; Table 4 ). Of these, 14.7 million (95% UI: 12.4 million–18.1 million) were women and 9.2 million (95% UI: 7.4 million–13.6 million) were men. The number was highest in the WHO African Region, and there was an overall trend of decreasing incidence with age, as prevalence increased. However, the pattern was less marked for those settings where prevalence increased steadily with age (data repository). 23

a 95% UI of the total no. of infected people in millions (95% UI of percentage incidence).

Notes: Numbers are the estimated number of people newly infected with herpes simplex virus type 2 during 2016. Incidences are the percentage of infected people in the age- sex- and region-specific population. Numbers do not always sum exactly to the totals due to rounding. Regions are World Health Organization definitions.

An estimated 120.4 million (95% UI: 114.3 million–130.1 million) people 0–49 years of age acquired HSV type 1 infection at any site, an incidence of 2.1% (95% UI: 2.0–2.3; Table 5 ). The number was highest in the African Region, and decreased with age, most notably in regions where prevalence saturated at younger ages (data repository). 23 The available empirical incidence data suggested that the force of infection may vary with age (data repository), 23 but the data were too limited to draw further conclusions.

Notes: Numbers are the estimated number of people newly infected with herpes simplex virus type 1 during 2016. Incidences are the percentage of infected people in the age- sex- and region-specific population. Incidence values of < 0.05% are rounded to 0.0%. Numbers do not always sum exactly to the totals due to rounding. Regions are World Health Organization definitions.

Our estimates updated to 2016 found around 491 million people living with HSV type 2 infection, 3583.5 million with oral HSV type 1 infection and 122 million –192 million with genital HSV type 1 infection, in those up to 49 years of age. An estimated 596 million–656 million people were genitally infected with either HSV type 1 or 2, meaning that HSV has a substantial effect on the sexual and reproductive health of millions of people worldwide. HSV type 2 infection disproportionately affected women and the WHO African Region. It is concerning that around half of women aged 25–34 years of age in the African Region were infected with HSV type 2, as young women in this region are also at particularly high risk of acquiring HIV. 123

These estimates for 2016 were informed by extensive literature reviews, with 474 and 223 prevalence data points for HSV type 2 and type 1, respectively, contributing to the estimates. For this update, we also made separate estimates for the numbers of people with oral HSV type 1 infection. Our estimates provide a global picture of the overall numbers of HSV infections and can be built upon to better understand the global burden of HSV-associated disease.

The estimates have some limitations, however. First, our pooled estimates rely on the accuracy of the data, which inform them and assume that the contributing studies are representative of their respective regions. Despite an increased number of studies contributing data compared with previous estimates, the number of contributing countries was lower in 2016. To help mitigate these issues, we used broad literature search terms and did not restrict the search by language. We adjusted the reported prevalence for assay sensitivity and specificity, since lack of adjustment tends to inflate HSV prevalence, and we generated estimate bounds to reflect the uncertainty in prevalence reported by publications. We also assumed a constant force of infection by age. However, we applied the force of infection only to those who were susceptible, allowing the number of infected people to decrease with age, and the fitting process also allowed the prevalence to saturate below 100% where suggested by the data. Nonetheless, future modelling analyses would be useful to explore how the limited available empirical incidence data could further inform estimates of infection. In the meantime, our estimates provide a snapshot of prevalence and the limitations of incidence estimates have less impact, as incidence only needs to be projected ahead by a single year.

Second, our estimates for genital HSV type 1 infection are particularly uncertain, as reflected in the wide uncertainty intervals. HSV type 1 prevalence data are lacking among children for all regions and across all ages for the WHO African and South-East Asia Regions. Accurate fitting to prevalence is important for predicting the potential for acquiring genital infection when a person commences sexual activity. Our model fits suggested that in some regions, few HSV type 1 infections are acquired in adulthood, resulting in low estimates of genital HSV type 1 infection. However, since there were limited data to inform the model fits, the numbers could be higher than estimated. Conversely, we applied a relatively high value to the proportion of incident HSV type 1 infections that are genital during adulthood. Although we pooled this value across contributing studies, the incidence of genital HSV type 1 was based on data from only four longitudinal studies, all from the USA and in sexually active populations that may not be representative of other regions. In addition, the value was calculated by assuming that oral and genital HSV type 1 infections are equally likely to be symptomatic. The proportion of infections that were genital may vary across regions due to variations in the practice of oral sex, the main route of transmission of HSV type 1 genital herpes, as well as variations in the background prevalence of HSV type 1 infection. 5 Thus, there is also potential for overestimation of the contribution of genital infections to all HSV type 1 infections. Our sensitivity analysis showed how genital HSV type 1 infection estimates might change if fewer people were able to acquire infection.

Third, our infection estimates do not translate into direct estimates of symptoms or disease. Of the more than half a billion people estimated to be genitally infected with either HSV type 1 or type 2 for example, many infections will be asymptomatic (or at least, not recognized as genital herpes), particularly those due to genital HSV type 1. Even in the absence of symptoms, infected people can transmit HSV to sex partners or neonates and may have a higher risk of acquiring HIV, as documented for HSV type 2. 13

Fourth, time trends between estimates from different years should be interpreted cautiously. The estimated global prevalence of HSV type 2 for 2016 was somewhat higher than for 2012, although not significantly so. In addition, we used population data for a single year to make our estimates, but there was a large overlap in the available data between estimate years. At the same time, there were changes in the countries and types of populations contributing data between 2012 and 2016. Furthermore, both overall prevalence and numbers of people infected are a function of the underlying demography of a region, and there has been a global shift towards an ageing population. This shift will increase the overall prevalence of infection even in the absence of a change in the force of infection, since HSV infection is lifelong, as shown by our analysis of age-standardized prevalence. Time trends can be investigated in future research through analyses of study-level data.

Lastly, by restricting the analysis to those younger than 50 years of age, we have underestimated the total burden of infection. Older age groups not only have highest prevalence of infection, but likely also contribute an important burden of disease in terms of continuing recurrences. 124 We used this cut-off because individuals 15–49 years of age is the most important age group in terms of risk of sexual transmission and sexual and reproductive health outcomes, and because data on HSV prevalence in older people are limited. Using this age range also allows us to align our data with other sexually transmitted infection estimates produced by WHO, which are done for individuals 15–49 years of age 125 To explore the potential for underestimation, we extended the age range and found that globally for 2016, 4850.1 million and 836.0 million people aged up to 99 years may have HSV type 1 and type 2 infection, respectively. Our HSV type 2 estimate is similar to the 956 million (95% UI: 847 million–1087 million) estimated by the 2017 GBD study, which included older ages. 17 The GBD study uses a Bayesian model with HSV type 2 prevalence data identified by a basic search string supplemented by data from our more comprehensive searches. 2 , 16 GBD HSV type 2 infection estimates were not adjusted for test underperformance, which tends to overestimate prevalence. 2 Differences in regional groupings will also influence global totals.

Although not all infections lead to symptoms, our estimate of more than half a billion people with genital HSV infection translates into a large burden of disease worldwide. Current methods of prevention against HSV infection, such as the use of condoms, or antiviral drugs by the infecting partner, are inadequate. 19 These estimates for 2016 can inform the development and subsequent targeting of interventions to maximize the impact on morbidity and mortality, especially in low- and middle-income countries.

Acknowledgements

KJL, KMET, NJW and CJ thank the National Institute for Health Research, Health Protection Research Unit in Evaluation of Interventions at the University of Bristol, in partnership with Public Health England. MH and LJA acknowledge the support of Qatar National Research Fund (NPRP 9–040–3–008).

This work was funded by the WHO Department of Reproductive Health and Research, via support from the United States National Institute of Allergy and Infectious Diseases, part of the National Institutes of Health (U01 {"type":"entrez-nucleotide","attrs":{"text":"AI108543","term_id":"3477078","term_text":"AI108543"}} AI108543 ).

Competing interests:

KJL reports grants from WHO during the conduct of the study and outside the submitted work. KJL and KMET report a grant from GSK outside the submitted work. NJW reports grants from the National Institute for Health Research during the conduct of the study and grants from Pfizer Ltd outside the submitted work. SLG reports grants from National Institute of Allergy and Infectious Diseases during the conduct of the study.

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Nouveau record en 2016 pour les nouvelles capacités électriques issues des énergies renouvelables, selon l'ONU

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Ce rapport intitulé « Tendances Mondiales des investissements dans les énergies renouvelables » montre que les énergies éolienne, solaire, biomasse, à partir de déchets, géothermique, et hydroélectrique ont ajouté 138 gigawatts (GW) à la capacité globale de production d'énergie en 2016, une augmentation de 9% par rapport aux 127,5 GW créés l'année précédente.

Le rapport a été réalisé par le Centre de Collaboration Frankfurt School - PNUE pour le climat et le financement de l'énergie durable (BNEF), qui est une coopération stratégique entre la Frankfurt School et l'agence onusienne ONU Environnement.

Selon le rapport, l'investissement dans les énergies renouvelables a représenté environ le double de celui réalisé dans les énergies fossiles ; la nouvelle capacité de production ajoutée par les énergies renouvelables correspondante était égale à 55% de l'ensemble des nouvelles capacités, le rapport le plus élevé à ce jour. La proportion d'électricité issue des renouvelables, hors hydroélectricité à forte puissance, est passée de 10,3% à 11,3%, permettant d'éviter l'émission de 1,7gigatonne de CO2.

L'investissement total a été de 241,6 milliards de dollars (hors hydroélectricité à forte puissance), niveau le plus bas depuis 2013. Ceci est en grande partie lié à la baisse des coûts : l'investissement moyen en dollars par MW pour le photovoltaïque solaire et l'éolien a chuté de plus de 10%.

« Les technologies propres toujours moins chères offrent une réelle opportunité pour les investisseurs », a déclaré le Directeur exécutif de l'ONU Environnement Erik Solheim. « C'est exactement ce genre de situation, où se rejoignent les besoins des personnes et l'exigence de profits, qui mènera la transition vers un monde meilleur pour tous ».

Les nouveaux investissements dans le solaire ont totalisé 113,7 milliards de dollars, en baisse de 34% par rapport au record atteint en 2015. Les ajouts de capacité solaire ont cependant augmenté pour atteindre un niveau record de 75 GW. Le secteur éolien a représenté quant à lui 112,5 milliards de dollars d'investissement dans le monde, soit une baisse de 9% ; les nouvelles capacités dans le secteur de l'éolien sont tombées à 54 GW, à comparer au record de l'année précédente de 63 GW.

« L'appétit des investisseurs qui rachètent les fermes éoliennes et solaires existantes est un signal fort donné au monde de passer aux énergies renouvelables », a déclaré Prof. Dr. Udo Steffens, Président de la Frankfurt School, commentant l'activité record dans domaine des acquisitions dans le secteur de l'énergie propre, qui ont crû de 17% à 110,3 milliards de dollars.

Investissement en hausse en Europe

Bien qu'une grande partie de la baisse des financements soit due à une réduction des coûts technologiques, le rapport évoque un ralentissement en Chine, au Japon et sur certains marchés émergents, pour un ensemble de raisons.

L'investissement dans les énergies renouvelables dans les pays en développement a diminué de 30% en 2016 à 117 milliards de dollars, tandis qu'il baissait de 14% à 125 milliards de dollars dans les pays développés. La Chine a vu ses investissements reculer de 32% à 78,3 milliards de dollars, rompant avec une tendance haussière depuis 11 ans.

Le Mexique, le Chili, l'Uruguay, l'Afrique du Sud et le Maroc ont tous vu une baisse de 60% ou plus de leurs investissements en raison d'une demande moins élevée que prévu en électricité ainsi que des retards dans les programmes d'enchères et les financements. La Jordanie a été l'un des rares nouveaux marchés à renverser la tendance, avec des investissements en augmentation de 148% à 1,2 milliard de dollars.

Les États-Unis ont vu les engagements financiers chuter de 10% à 46,4 milliards de dollars, les développeurs prenant leur temps pour construire les projets afin de bénéficier de la prolongation de 5ans du système de crédit d'impôt. Le Japon a chuté de 56% à 14,4 milliards de dollars.

Les récents chiffres de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) citaient le passage aux renouvelables comme l'une des principales raisons de la stagnation des émissions de gaz à effet de serre en 2016, pour la troisième année consécutive, alors que la production dans l'économie mondiale augmentait de 3,1%.

L'investissement n'est pas en berne partout. L'Europe a connu une augmentation des investissements de 3% à 59,8 milliards de dollars, avec en tête le Royaume-Uni (24 milliards de dollars) et l'Allemagne (13,2 milliards de dollars).

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